samedi 30 avril 2011

Merci :-)

Merci les filles, vos commentaires à mon annonce de non-traitement m'ont fait le plus grand bien!

Ou je pourrais plutôt dire: mon annonce de traitement nouveau genre de type "santé-naturelle-par-les-plantes"...

Vendredi je suis allée à ma première consultation avec la naturopathe-herboriste dont je vous avais parlée. J'ai des teintures-mères à prendre, et une tisane à la tourbe que je viens d'aller chercher, un mélange de toutes sortes de bonnes choses sensées me revigorer le foie et aider à stabiliser mes hormones... enfin, j'ai pas tout retenu, mais sur le coup, je l'ai beaucoup aimée, je me suis sentie en confiance, et tout ce qu'elle m'a dit me semblait très sensé. Donc j'embarque, et j'essaie!

Cette nuit, étrangement, j'ai rêvé que j'étais enceinte de jumeaux, et que je pouvais sentir leurs petits coeurs battre juste en posant le bout des doigts sur mon bedon. Ça avait l'air tellement vrai!

Du coup en me réveillant je me suis rendue compte que je disais adieu pour de bon à la possibilité d'avoir des jumeaux-ou-jumelles-de-pma... Tant pis, ou tant mieux, je sais pas trop!! Pour le moment, toujours satisfaite de mon nouveau choix. Je m'assume, et c'est fou, j'ai l'impression que c'est la première fois de ma vie que j'assume autant un choix.

(Oui bon, j'ai pas commencé à prendre les mixtures encore... je me laissais le temps de tout trouver dans les bonnes boutiques, et d'avoir quelques jours sans rien, ni comprimé, ni metformin... ni mixture bio-équitable :-)

Je devrais commencer ça demain. Je vous tient au courant! :-)


mardi 26 avril 2011

Intuitions

Eh bien, si on peut dire, ça réussit, cette résolution.

J'ai beaucoup réfléchi, depuis mon dernier billet. Je me suis pratiquée à m'écouter, oui oui oui!
Par rapport à plein d'aspects de ma vie, bien sûr, pour commencer. Des petites choses. Puis d'autres plus grandes...

Oui bon, on ne devient pas un moine passé maître dans l'art de la sagesse en quelques jours de pratique et de questionnements, mais quand même, la pratique, ça fait du bien. Et ce n'est pas comme si j'en étais à mes toutes premières armes non plus :-)

***

Avec un peu de chance, quand je m'écoute, ou plutôt quand j'écoute la petite voix qui chuchote à l'intérieur de moi (va savoir, c'est qui, celle-là?? :-) , j'entends des trucs. J'ai des idées, des flashs, des intuitions, et je me rends compte que finalement, je suis capable d'avoir des antennes plutôt efficaces.

Là ou souvent ça se gâte, pour moi, c'est après. Après quand il faut reconnaître qu'une intuition en est bien une. Quand il faut agir, et faire un choix en fonction de soi. J'ai souvent tendance à minimiser les intuitions qui me passent par la tête, ou plutôt par le coeur... À me dire que "ce n'est sûrement qu'une lubie, ça va me passer, je m'invente des trucs, etc.".

Des fois je me dis, je serais folle que je ne me traiterais pas autrement...

***

Eh bien, ça va changer. Et ça va changer tu-suite.

Les traitements, c'est pas pour moi. Je ne suis pas heureuse là-dedans, bien sûr dernièrement il y a eu mon épisode d'effets secondaires intenses avec le sérophène... mais il y a plus. Que voulez-vous, je pense que je suis une "granole" dans l'âme. Le régime alimentaire, j'y crois. L'exercice physique, j'y crois aussi, et en plus, j'aime ça. Les médecines douces, ça m'a toujours attirée. Les pilules, j'ai toujours détesté.

Vous allez me trouver intense, peut-être, mais au départ, il y a très longtemps, j'ai décidé d'arrêter la pilule contraceptive par pure idéologie anti-pilule. Il m'a fallu énormément de détermination pour réussir à arrêter la pilule, parce qu'à chaque mois, c'était un calvaire de douleurs menstruelles, et j'avais toujours l'impression que je ne tiendrais pas le coup et que j'allais recommencer ce truc, par simple ras-le-bol de souffrir... Et maintenant, quand je prends ces foutus comprimés, vraiment, je ne me sens pas bien, pas seulement physiquement, mais psychologiquement... j'ai l'impression d'aller à l'encontre de moi-même, de mes principes, de mes idéaux...

Le chum idéal et moi, on a décidé que pour nous, ça ne valait plus la peine de se pourrir la vie avec ça. On se dit: "Qu'est-ce qui peut arriver de pire? Que ça ne marche jamais et qu'on n'ait pas d'enfant? Ça ne sera pas pire que maintenant... après tout, d'enfant, on n'en a pas, et on vit quand même..." L'adoption tardive revient de plus en plus à l'ordre du jour, et la nécessité pour moi de prendre ma santé en main aussi.

Cela dit j'espère que vous comprendrez que tout ça, ce n'est que mon choix à moi... et que je ne porte aucun jugement sur les choix de celles qui poursuivent les pilules, les rendez-vous, les piqûres et toutes les autres procédures qui viennent avec. Si ça se trouve, je vous envie, les filles... je n'ai pas votre endurance.

Je n'ai plus envie que ma vie ressemble à une lutte. J'ai envie de me faire plaisir, d'explorer ce qui m'attire dans les médecines plus douces et plus traditionnelles, d'exprimer ce qu'il y a comme élan à l'intérieur de moi. Parce qu'en-dedans de moi, ça crie fort fort que je me gourre en m'acharnant sur le chemin de la pma.

Vendredi matin, j'ai rendez-vous avec une thérapeute-naturopathe-herboriste. J'ai hâte de voir ce qui va ressortir de cette rencontre. J'ai encore un petit espoir tout mince que ça fonctionne pour moi dans cette voie-là. Après tout, à ma première FC, j'étais tout de même tombée enceinte naturellement... Alors voilà, il est tout mince, l'espoir, mais il est là. Et si jamais ça devait ne pas fonctionner, je me dis que j'aurai au moins amélioré mon état de santé général dans le parcours... Déjà, que je m'écoute, moi, c'est quand même quelque chose. Autrement dit, quoi qu'il arrive, je me sens un p'tit peu gagnante.

... ça fait changement ;-)

mercredi 13 avril 2011

Histoire de gâteau

Quand j'étais petite et que c'était mon anniversaire, j'avais toujours de beaux gâteaux d'anniversaire... Toujours le même gâteau d'anniversaire, en fait. Toujours le même, mais un bon.

Un bon pour ma mère. Qui aimait le gâteau Moka :-)

Petite, moi, je ne m'en faisais pas avec ça... Du gâteau, quand on a 5 ou 6 ans, n'importe lequel, c'est toujours bon, et plus y'a de crémage, mieux c'est.

Or, voilà: un jour j'ai grandi un peu... puis un peu plus... et puis j'ai réalisé que...

J'aime. Pas. Le. Gâteau. Moka.
Bon.

Et puis tiens, finalement, à bien y penser, je n'ai jamais vraiment aimé ça... Comment dire... Même petite, j'avais cette faculté, étonnante pour une petite si je me fie aux enfants que je connais, de savoir dire "Miam miam, merci, c'est bon, j'en prendrais un 2e morceau", même quand à l'intérieur de moi ça disait plutôt "Bof, il est moyen, ton gâteau..."

Si on résume, j'ai donc passé quelques années à manger du gâteau Moka à mon anniversaire, sans en raffoler, mais sans m'en faire trop avec ça. Puis ensuite, quelques années durant lesquelles je me disais que non, vraiment, je n'aimais pas ça... Et pire encore: quelques années, je dis bien années, avant de seulement oser dire "Tsé, maman, le gâteau Moka... borf... j'aime pas vraiment..."

Pauvre ma-mère, elle n'en avait tellement aucune idée!!!

C'est pendant un temps devenu un genre de blague familiale: le fameux Moka de mes anniversaires, auquel j'ai bien dû avoir droit durant 10 ans avant de me décider à dire que je n'aimais pas ça, parce qu'après tout on peut bien être un brin difficile quand c'est notre anniversaire. :-)

Il y a les enfants qui font une méga-crise pour ne pas manger du brocoli.
Et il y a moi.
Moi, qui, encore maintenant, ai de la difficulté parfois à juste savoir ce que moi, j'aime, ce que moi, je veux, ce à quoi moi, j'aspire...

Et quand je me perds dans de grandes questions pseudo-existentielles, du genre :"Quel est le but de ma vie?", "Quelle est la bonne voie pour que j'aie le privilège de m'épanouir et de sentir que je m'accomplis dans la vie?", et j'en passe... Quand je me perds là-dedans, donc, l'anecdote du gâteau Moka revient toujours me faire sourire...

Du genre: "Eille la grande, commence donc par savoir c'que t'aimes manger ou pas, on se penchera sur les grandes décisions quand tu te seras pratiquée à en prendre des petites... "

;-)
C'est là que j'en suis. À réapprendre à m'écouter, encore. Y'est jamais trop tard, faut croire.
A m'écouter, puis à me dire ensuite.

***

Mmmh, du gâteau au chocolat.... ;-)

lundi 4 avril 2011

Non mais je rêve...

Merde.
Vous vous souvenez, lors du dernier cycle d'essai avec le sérophène? Moi, + plein d'effets secondaires bizarres? Nervosité, angoisse, agitation, palpitations, souffle court? Pseudo-crises-de-panique?

Tout ça concordait avec le début de mon gros contrat, lequel me stressait énormément... Peur de ne pas y arriver... Alors bon, les symptômes, que je me suis dit, étaient sans doute amplifiés par le stress que je vivais par rapport à ce contrat...

Eh bien. Aujourd'hui. Rebelote.

J'ai pris ma première dose de sérophène hier soir. Dans la nuit, je me suis réveillée toute nerveuse, le coeur battant vite et fort, essoufflée. J'ai mis des heures à me calmer, à contrôler ma respiration et à me rendormir. Ce matin: même chose. A un moment, je me suis mise à m'angoisser, j'essayais de prendre de grandes respirations pour "me calmer", ou plutôt calmer ce corps qui fait des siennes, et ça ne marchait pas... Panique. C'est trop bizarre de ne pas se sentir nerveuse dans sa tête, mais de sentir le corps qui s'emballe tout seul...

Tout ça, la dernière fois, c'était donc bel et bien des effets du sérophène. Même si l'infirmière chez Ovo a eu l'air de me prendre pour une extra-terrestre quand je lui en ai parlé. Si Gogole dit que ça fait partie des effets secondaires, c'est que c'est vrai! :-))

Alors voilà qu'on se retrouve le bec à l'eau... Aujourd'hui ça nous a fait peur, ces effets inquiétants, le chum idéal m'a dit qu'il préférerait que j'arrête le sérophène. Moi aussi; ça tombe bien.

Mais bec à l'eau quand même. On est dans un grand "Now what??". J'ai tout de même quelques options en banque... autre chose à essayer, peut-être, un rendez-vous à prendre avec la doc pour faire le point, aussi. Entre temps, go go go le régime sans sucre, et le sport pour me défouler de tout le reste...

***

Sinon, mis à part ça, je suis moi-même dans un encore plus grand "Now what?"... Maintenant mon contrat terminé, je me repose, je fais le ménage... oui oui, je me suis même vernis les ongles d'orteil en plein après-midi, c'est dire combien j'ai le temps de penser à moi!! Sur le coup, ça a fait du bien, de décompresser, de retrouver le contrôle de ma maison, si je puis dire... D'avoir du temps... Mais là, voilà déjà que je commence à m'emmerder, que je commence à me sentir coupable de ne pas être très productive, que je commence à me poser de grandes questions sur ou s'en va ma vie... C'était à prévoir; quelle drôle de moineau je fais, à m'imaginer que je vais réussir à ne rien faire en toute sérénité pendant des semaines!!!!

Avoir du temps, oui, je veux bien... mais du temps pour quoi?

J'ai des projets personnels, bien sûr, que j'aimerais bien mettre de l'avant un jour, mais pour l'instant, je suis incapable de m'acharner sur quoi que ce soit. La créativité, ça ne se provoque pas, et pour le moment, on dirait que le puits est vide...

Je suppose qu'il faut juste attendre... soit attendre le bon moment, ou alors attendre que la bonne idée fasse toute seule son chemin...

Des idées?


dimanche 3 avril 2011

Se décider...


C'est drôle ce qui se passe. C'est drôle comment les choses avancent des fois...

Hier, j'ai vu une amie à moi, une femme que j'aime beaucoup. Qui un jour s'est sortie d'une grave et étrange maladie, à force de thérapie et de travail sur elle-même.

Me voyez-vous venir?

Chaque fois que ce sujet-là est abordé, évidemment, je songe à mon truc, à mes ovaires. Et si c'était dans la tête? Et si, au tout départ, ma surproduction de testostérone était une façon de mon corps de... me parler?

Ce n'est pas la première fois que j'y pense. Je me suis questionnée souvent, j'ai émis mille et une hypothèses, toutes bien plausibles évidemment, sur le grand pourquoi... Pourquoi j'ai ça, moi, ces ovaires dysfonctionnels là?

Parce que j'ai un jour voulu être un p'tit garçon quand j'étais petite?
Parce que j'admirais la force de caractère des garçons alors que je n'étais qu'une p'tite fille fine et douce qui ne disait jamais rien?
Parce que quand j'étais ado, j'étais absolument incapable de m'imaginer en femme ou en maman?
Parce que je n'aimais pas les poupées et que j'aimais mieux les animaux?
Parce que j'ai longtemps eu une peur bleue de tomber enceinte?
Et puis ce serait quoi le message? C'est quoi cette testostérone qui ne devrait pas être là? De la colère réprimée? De l'affirmation de soi mal placée? De l'auto-sabotage pour quelque raison obscure?

***

Longtemps avant que j'en sois aux essais bébé, un pseudo-guérisseur-ésotérique m'avait déjà dit qu'il sentait que j'avais un blocage dans mon énergie sexuelle. J'avais été hyper traumatisée d'entendre ça, et j'avais paranoïé durant quelques jours sur le fait que j'avais peut-être été agressée et que je ne m'en souvenais pas. N'importe quoi.

Un peu plus tard, mais toujours avant que j'en sois aux essais bébé, une autre personne, que j'aimais bien, mais tout aussi ésotérique je dois l'admettre :-) , m'avait dit qu'il y avait une cassure dans ma féminité. Je m'étais dit que ce n'était pas bien bien dur à voir: à ce moment-là j'étais vraiment du genre pas arrangée, pas coiffée, un peu tomboy sur les bords, comme on dit. Pourquoi, je sais pas. J'ai toujours été comme ça. Il me semble que je n'ai jamais été une "vraie-tite-fille", qui trippe sur les princesses et les robes roses. Pourquoi: sais pas.

***

Hier, en revenant de mon rendez-vous avec mon amie, tout ça me tournait dans le cibouleau... et plus tard dans la soirée est arrivé ce qui arrive toujours quand je pense à toutes ces hypothèses de "c'est dans la tête" : je me suis étourdie moi-même. J'arrive toujours à cette impression qu'au fond, JE VOUDRAIS BIEN que ce soit dans ma tête. Je voudrais bien trouver une cause psychologique à tout ça. Me semble que ce serait pratique... on trouve, on se vide le coeur, et hop! c'est réglé! ;-) Mais je n'y arrive pas, et en fait, je n'ai pas du tout l'intuition que c'est là que la réponse se trouve pour moi. Je veux dire... ultimement, il doit bien y avoir un lien entre toutes mes hypothèses et mes OPK, mais ce lien m'apparaît tout de même comme un cul-de-sac. Un tourbillon de pensées plausibles, mais inutiles.

En gros, chaque fois que je cherche là, j'ai la vague impression que je cherche à la mauvaise place.

***

Hier soir j'ai trouvé ce truc en fouillant sur le net:


Et tout d'un coup, c'est con, mais tout ça m'a semblé d'une clarté, d'une simplicité!

Je savais déjà qu'il y avait un lien entre hyperinsulinémie, insulinorésistance, et taux de testostérone élevé. D'ailleurs, bien qu'on ne m'ait jamais dit clairement que je souffrais de ça, mon doc et moi, on me soupçonne d'en être...

Par contre, j'ignorais tout des indices glycémiques des aliments. Et de l'immense importance de suivre un régime strict durant les traitements, pour aider le metformin à faire sa job et à conserver un taux de sucre bas dans le sang. Et des trucs qu'on ne soupçonne pas, du genre: une carotte crue a un indice glycémique bas, alors que cuite, son indice glycémique augmente significativement...

Eh ben voilà. Je cherchais une piste à la mauvaise place, mais ça fait rien: j'ai trouvé quand même. C'est peut-être un peu débile, mais j'ai l'intuition forte que pour moi, le régime sans sucre et l'entraînement physique, c'est la clé. J'ai cette intuition de la même façon que j'avais l'intuition que j'avais trop de testostérone, avant même que je ne consulte un médecin et que je sache ce qu'étaient les ovaires polykystiques. Bizarre un peu, tout de même!

Enfin bref, j'ai décidé que pour moi, ce serait ça. Que j'aborderais ce nouveau mois avec discipline X 1000 côté alimentaire, et que je profiterais du temps libre dans mon horaire pour me remettre à la course à pied. Ça fait très militaire dit comme ça, mais je me réjouis vraiment de ça... se prendre en main, ça fait du bien :-) Ça fait du bien aussi de sentir qu'on a peut-être un tout petit peu de pouvoir sur tout ça.

Allez, à la course!
xox

ps: à propos des indices glycémiques des aliments:

pps: à propos de la remise en forme par la course à pieds: