mardi 21 décembre 2010

No doubt

Le doute ne nous aura pas tenues en haleine bien longtemps:
Today. Day one. Après un cycle de 39 jours.

Je me félicite au moins de n'avoir pas gaspillé un pipi sur un test négatif... pas bon pour le moral.
J'ai patiemment attendu que le mal de ventre se pointe, et j'ai déduit. Bravo à moi.
En plus, ça fait de moi une infertile éco-friendly :0)

Ce soir, je n'en pense rien. L'espoir n'avait pas eu le temps de monter bien haut de toute façon...
Et là, maintenant, je suis décidée: les hormones vont attendre à 2011.
Pour le moment, c'est les fêtes! Adios les préoccupations ovulatoires!!!



samedi 18 décembre 2010

Doute, quand tu me tiens...

Oui bon, je suis bien occupée, mais me revoilà quand même...!

Je m'attendais à une fin de cycle toute douce, sans doute ni espoir inutile...Pffff!!!

Depuis quelques jours, je sens que ça s'en vient, que les règles arrivent bientôt, je calcule et recalcule pour savoir où j'en suis exactement. Facile: mon jour 1 était aussi le jour où je me suis blessée au pied. Le 12 novembre. Un vendredi.

Et donc, vu le pied blessé, il ne s'est pas passé grand chose ce mois-ci côté couchette. En plus le chum idéal a la grippe depuis quelques temps, et il dort dans le salon pour éviter de me réveiller chaque fois qu'il tousse la nuit. Bref, on se disait que de toute façon on n'a rien fait ce mois-ci (ben oui, que voulez-vous, ça arrive...), qu'on s'était dit qu'on attendrait, que j'avais été malade et blessée, que de toute façon j'avais raté le moment de mon ovulation. Voilà, c'est ce que je disais: fin de cycle toute douce et sans doute.

Erreur...
Ce matin, je me réveille (trop tôt, comme depuis quelques jours), avec un feeling de lendemain de veille (alors que pas de boisson hier, évidemment), avec l'impression d'avoir trop rêvé (comme depuis quelques nuits... je vous ai dit que je rêvais énormément lors de mes deux débuts de grossesse??), avec une faim atroce. Et il me revient que depuis quelques soirs, je suis anormalement fatiguée. Oui bon, je suis anormalement occupée aussi...

Mais là, ça y est, il me revient que... mais oui, on a fait des mamours ce mois-ci... En en parlant le chum idéal et moi, on s'était dit que c'était dans le cycle précédent (mémoire défaillante? Temps qui passe trop vite ou trop lentement? vies trop remplies qui font que hier nous semble le mois dernier... va savoir...), mais non!! C'était dans ce cycle-ci! Et je m'en souviens pourquoi?

Le pied. Je nous revois, là, et je revois mon pied. Bleu. On essayait de faire attention pour ne pas l'accrocher...

Ça ne devait pas être dans la première semaine après m'être blessée, c'était trop douloureux encore. Mais la deuxième semaine par exemple... ça, c'est possible. Juste le bon moment.
Pas la troisième semaine. C'est trop récent: on s'en souviendrait.

Bon, voilà, je ne peux m'empêcher de faire la Colombo pour cette petite minuscule unique chance que je pourrais avoir ce mois-ci. Je tombe tête première dans les "et si? "...

Tout ça parce que j'ai quelques petits feelings étranges, que j'attends mes règles depuis quelques jours, et qu'on est au jour 37 aujourd'hui.

Maudit! Je vais encore espérer inutilement, avoir un test négatif et être déçue!
Moi qui étais contente de me sauver de tout ce cirque cette fois-ci!!!









vendredi 17 décembre 2010

Les Mères Noël

Depuis la fin novembre, je chante des chants de Noël dans un trio vocal formé de moi et de deux copines. Nous chantons a capella, et ce tous les week-ends jusqu'au 26 décembre, dans divers événements (de Noël, évidemment!). Beau projet! :-))

Le nom les mères Noël est sorti à la blague, au départ, et finalement, nous avons décidé de le conserver, parce que c'est rigolo, après tout... Oui, bon, même si aucune de nous ne sommes des mamans ;-)

Voilà, c'est tout, j'avais juste envie de vous dire un petit mot sur ce projet. Sur le fait que c'est trop chouette de se retrouver tous les week-ends toutes les trois pour chanter ensemble, sur le fait que c'est cool d'avoir des projets qui n'ont rien à voir avec le bedon vide ou pas, d'aller dans les marchés de Noël, de voir les petites familles défiler devant soi avec des sourires émerveillés, de n'avoir aucune arrière pensée à propos de mes ovaires, d'embarquer dans l'esprit des fêtes qui arrivent à grand pas...

Je serai probablement très très occupée pour les prochaines semaines, et je ne sais pas si j'aurai le temps de venir réécrire, alors je vous souhaite tout de suite une belle période des fêtes, pleine de festivités pour les plus festives d'entre-vous, et pleine de tranquillité et de paix pour celles qui seront dans des moments plus délicats. J'aurai sans faute une pensée pour vous toutes quand je verrai le Père Noël... (mais oui: il est à tous les marchés de Noël, le bonhomme!!)

Allez, je vais de ce pas mettre mon p'tit chapeau. Ho Ho Ho!
A bientôt!
xox

mardi 14 décembre 2010

L'esprit de Naaaaël :-)

Aujourd'hui, mon chum idéal est venu me reconduire au travail.
Au début, c'est-à-dire depuis que je me suis blessée au pied, c'était par nécessité, étant donné que je ne pouvais pas conduire avec mon pied... Puis c'est devenu une chouette habitude.

Après, il en a profité pour acheter quelques trucs, dont mon lunch, et est revenu me le porter :-))

Puis, ce soir, il est venu me chercher, et en arrivant à la maison, j'ai vu...
... un beau ménage tout fait (et c'est totalement digne de mention: depuis ma foutue entorse j'ai tellement de mal à faire du ménage... je me préserve pour les activités ou je n'ai vraiment pas le choix d'être debout et de marcher!)

et...

.... mon sapin de Noël!!!!!!!

Et des lumières, et des guirlandes, et des p'tites décos de Noël ici et là :-)

Non mais: je l'ai-tu, le chum idéal, ou pas?! :-))

vendredi 10 décembre 2010

Non, rien de rien

Depuis quelques temps déjà, j'essaie d'écrire moi aussi mon petit billet sur Noël.

J'écris un brin, j'efface, je recommence... Je fais un petit bilan de l'année, j'efface, je recommence...

Eh bien, la vérité, chères amies, c'est que j'ai beau creuser, j'ai beau chercher ce que ça me fait de voir Noël arriver à grand pas... Je ne trouve pas.

On dirait que Noël ne me fait rien.

Bien sûr, j'aime quand même les lumières, les décos, les chants de Noël, le congé qui approche (youppie!!) , mais la fête de Noël en tant que tel... Je ne sais pas. Rien. Je cherche à l'intérieur de moi, et c'est comme...

...vide.

Et pire encore, ce vide ne me rend même pas triste. Ça me fait juste bizarre...

Avant, Noël me faisait rêver, m'émouvait au plus haut point, et j'y songeais longtemps d'avance. Avec l'infertilité, je me suis mise à craindre un peu les réunions familiales. Être confrontée à la grossesse de l'autre, ou au nouveau-né de l'autre, au bonheur des autres, le tout devant le regard de tous, alors qu'évidemment tout le monde sait que tu viens de te taper ta première ou ta deuxième fausse couche, et qu'en ce moment, tu aurais dû avoir une belle bedaine... Pas génial.

Je me suis mise à craindre les souhaits de bonne année aussi. Du genre "Je te souhaite tellement ce que tu désires le plus pour la nouvelle année!" , accompagné d'un petit clin-d'oeil complice qui veut dire "N'est-ce pas que je suis discrète et attentionnée?!!" ...

Mais voilà, je ne sais même pas pourquoi je vous parle de tout ça, parce qu'en ce moment, ce n'est pas du tout ce que je vis. Je ne crains pas ce Noël-ci. Les bébés des autres sont tous nés, ils ont grandi un peu, et je doute qu'on nous annonce une nouvelle grossesse cette année. Et puis même si c'était le cas, on dirait que ça ne me dérange pas vraiment. Que de toute façon, j'ai fait mon deuil d'être la prochaine à annoncer sa grossesse.

Des fois ça me fait peur. On dirait que j'ai trop fait le deuil d'une grossesse, tout court. Que je me comporte comme si ça ne m'arriverait jamais, et que finalement, ce n'est pas si grave que ça. Que ça ne peut pas être pire que ce que je vis en ce moment, pas dans le sens ou je vis un calvaire, mais plutôt dans le sens ou en ce moment, ben je n'en ai pas d'enfant. Et je ne suis pas morte pour autant. Dans le fond, je suis déjà en train de vivre le pire qui puisse arriver, c'est à dire de ne pas arriver à réaliser ce projet. Et après tout, une fois qu'on en fait le deuil, ma foi, c'est pas si pire, ou du moins c'est ce que je me plais à croire ces jours-ci...

Ce qui me fait peur dans tout ça, c'est de me voir aussi "insensible"... comme coupée de mes émotions, on dirait. On dirait que rien ne me fait rien. On dirait que rien ne me dérange, que je suis totalement abandonnée à ce que le sort voudra bien faire de moi et de ma vie, et ... je sais pas, je trouve ça un brin déprimant. Comme si je n'avais plus cette pulsion, cette envie de me battre, de vouloir aller dans telle ou telle direction. Comme si j'avais abandonné le contrôle que je pouvais avoir sur mon existence, si tant est qu'on a du contrôle...

Des fois je me demande: est-ce que je serais simplement en train de me résigner à une vie sans enfant? Une partie à l'intérieur de moi crie un gros "NON"... mais en même temps, on dirait que je ne suis plus capable d'espérer ou de rêver à ça sincèrement.

Pu capable de me dire pour la énième fois : "Peut-être que ce sera enfin pour cette année!!!"

Boooooooring. Been there, done that...
Est-ce qu'il y en a parmi vous qui êtes passées par là??


mardi 7 décembre 2010

ZE physiothérapeute

Désolée de ne pas être venue donner des nouvelles plus tôt, pour celles que mon histoire de pied et de boitage-jusqu'à-la-fin-de-mes-jours aurait empêché de dormir ;-)

Donc, hier matin, rendez-vous chez la physiothérapeute. J'arrive là un peu à l'avance, comme on me l'avait demandé par téléphone, pour remplir le petit questionnaire-bilan de santé. Dans lequel on me pose toutes les traditionnelles questions de ce genre de questionnaire.

"Avez-vous un problème de santé connu?"

Rép: ben... oui, Le SOPK.

"Prenez-vous des médicaments sur une base régulière?"

Rép: bon, si je fais fi de ma semaine de lâche, en principe oui. Le metformin. Remplacé par le Glumetza mais ce n'est pas important parce que je retourne au metformin de toute façon. Qui est un médicament pour diabétique, mais je ne suis pas diabétique, mais bien infertile... En tout cas. C'est compliqué.


Bon, vous vous en doutez, mes réponses furent plus brèves, évidemment, mais c'est bien ce que j'aurais eu envie de répondre. A chaque fois que je rencontre ce genre de question (par exemple quand je vais chez la massothérapeute), je me demande toujours si c'est pertinent de dire que je suis traitée pour mon infertilité, ou bien si je ne suis pas en train d'exhiber gratuitement et inutilement mon malheur... Après tout, c'est pour un pied que je viens, pas pour mes ovaires!!!

Bref, je redonne le tout à la secrétaire, et la physiothérapeute vient me chercher dans la salle d'attente.

Pour ce qui est du pied, je vous donne les résultats en vrac: elle ne m'a pas chicanée de ne pas avoir consulté plus tôt, apparemment j'ai eu une entorse de niveau 2 grave (la niveau 3 étant la plus grave, avec le ligament qui déchire complètement), et des déchirures à plusieurs endroits. C'est donc normal que ça prenne du temps pour guérir, la normale étant de 6 à 8 semaines. Comme je ne suis même pas à 4 semaines depuis la blessure (qui est arrivée lors de mon dernier jour 1, alors c'est facile de calculer!) , il ne faut pas s'inquiéter.

Après, voilà, elle m'a fait faire quelques mouvements pour voir à quel point j'avais de la flexibilité à rattraper, elle m'a tripoté le pied bien comme il faut pour voir ce qu'il en était, elle m'a fait (ne riez pas!!) une échographie du pied (pas pour voir à l'intérieur, mais pour lui envoyer des ultra sons... apparemment ça stimule la circulation dans les tissus blessés, si j'ai bien compris!), et m'a donné une série d'exercices à faire 3 fois par jour. J'y retourne vendredi, et je me sens traitée comme une grande sportive :-))

Mais bon, il y a autre chose: la dite physiothérapeute a bien sûr les réponses de mon bilan.

"Ah mon Dieu, les cliniques de fertilité, je suis passée par là..."

Et s'en est suivi une longue conversation d'ovaires, d'in vitro, de système de santé public, de "maudit qu'y'a toujours plein de femmes enceintes partout". Sympa, non?

Je n'ai pas si souvent eu l'occasion de goûter à la solidarité entre infertiles "live". C'est arrivé, bien sûr, quelques amies à moi étant aussi passées par là (2, pour être plus exacte... à ma connaissance). Mais sinon, c'est généralement un genre de conversation réservé à nos blogues, mes chères amies!

Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé ça sympa. Comme si tout de suite il y avait une complicité ou une intimité entre nous, juste parce qu'on sait ce que c'est que toute cette expérience d'infertile. (Oui bon, je n'ai pas eu un prix spécial pour autant, hein!! lol)

***

Sinon, mis à part ça, on commence à se creuser le cibouleau pour les cadeaux des neveux et nièces. A chaque année on est un peu "mononcle et matante cheap", c'est à dire que... ces enfants sont tellement ensevelis sous les cadeaux qu'on ne sait pas quoi leur offrir de plus. Ils ont tout!! Donc, on fait simple, on recycle... L'an passé j'ai donné à ma nièce un ours en peluche qui m'appartenait, tout simplement. Et à mon grand bonheur, elle s'est mise à le trimballer partout avec elle! :-)

Là, cette année, c'est encore la grande question: quoi leur offrir qui ferait différent? Ils ont quoi... 1, 3, 6 et 8 ans...

Des idées??




dimanche 5 décembre 2010

Docteur, est-ce que je vais boiter le reste de mes jours??

Enfin, demain matin j'ai rendez-vous pour mon pied. Je vais voir une physiothérapeute en fait.
Ça m'inquiète un peu, vu que l'entorse (ou ce que je soupçonne d'être une entorse) date déjà d'environ 3 semaines (un peu plus en fait) et que je n'ai à ce jour vu aucun médecin, pensant que c'était inutile et que de toute façon je me ferais dire les 4 mots clefs: élévation, bandage, froid, repos...

Bref, j'ai un peu honte: ça fait 3 semaines et j'ai encore des ecchymoses bleues sur le pied, je marche un peu dessus sans que ce soit trop douloureux, mais mon pied est encore assez sensible, et surtout, le soir l'enflure revient... C'est long un peu, vous ne trouvez pas? Tout à coup que je me fais dire : "Mais madame, à quoi avez-vous pensé? Votre pied est cassé!!"

Enfin bref, même si j'ai un peu peur de me faire chicaner ;-), j'ai surtout hâte que quelqu'un qui s'y connaît y jette enfin un coup d'oeil.

Plus de nouvelles demain, donc :-)



jeudi 2 décembre 2010

Tu te laisses aller...

Meeeuuuuhhh non voyons, tu te laisses pas aller, chère lectrice et amie blogueuse...
Je blague.
C'est moi qui se laisse aller, comme dans la chanson.

***

Il y a plus d'un mois que j'ai recommencé le metformin, sous la forme du glumetza. Pour se rafraîchir la mémoire, voici: c'est la même chose, le même produit, mais à absorption progressive, ou un truc du genre, et alors c'est sensé ne pas provoquer d'effets secondaires désagréables comme le metformin, j'ai nommé bien sûr, la diarrhée, les ballonnements, les nausées... dans mon cas. L'essai n'a pas été plus concluant qu'il ne le faut; j'ai eu quelques effets secondaires quand même, à peu près de l'intensité de ceux que j'avais après plusieurs mois de metformin, et comme ce nouveau médicament me coûte trois fois le prix, j'ai décidé de retourner au metformin. Pourquoi payer plus quand on peut payer moins, que je me dis...

Mais voilà, c'est tout bête, il faudrait que j'appelle chez Ovo, que je demande qu'on me refasse à la place une prescription de metformin, qu'on la faxe à ma pharmacie, que je passe prendre mes pilules, et que la vie continue. Et il faudrait faire tant d'autres choses aussi en cette fin de session fort occupée, tant et si bien que voilà, je niaise depuis une semaine, et je n'ai plus de comprimés depuis plusieurs jours... et c'est con, j'oublie de passer à la pharmacie.

Côté alimentation aussi, je me laisse aller... pas tant dans la quantité que dans la qualité (médiocre) de ce que je bouffe ces jours-ci... Pas le temps de rien de rien, alors beaucoup, beaucoup trop de resto. Moi qui avais coupé la farine blanche, les sucreries, une grande partie de la viande, les charcuteries, qui épluchais étiquette nutritionnelle après étiquette nutritionnelle, voilà que je me tape des sous-marins graisseux pleins de mayo et des grilled cheese pleins de sodium et de fromage chimique...

Et voilà le résultat: je pense finalement que je n'aurai pas d'ovulation ce mois-ci. Il commence à être tard (on est quoi, le jour 21... ) et soit ça n'aura pas lieu, soit j'ai passé tout droit.

C'est fou, moi qui ai toujours été pleine de bonne volonté, super organisée pour ce qui était de savoir où j'en étais dans mes cycles, quelle était ma température du matin... voilà que je perds le fil, que je néglige le tout. J'oublie la température, j'oublie des tests d'ovu, j'oublie de passer à la pharmacie, et je me trouve bien poche. C'est peut-être du lâcher prise dans un sens, mais meeeeeeerrde, si ça me fait manquer mes ovulations, ça ne m'aidera pas c'est certain!

Enfin bref. Un cycle à l'eau. Au point ou j'en suis, en janvier on "fêtera" notre 4 ans d'essais... au fond c'est pas un cycle de plus ou de moins qui y changera grand chose...

Sauf que: je m'étais dit que j'attendrais après les fêtes de Noël et du jour de l'an pour commencer le sérophène. Je me disais que j'avais peut-être espoir que ça fonctionne avant de me rendre là... sans sérophène. Naïve un peu, beaucoup, peut-être. Et puis, au pire, je me disais que je pourrais me lâcher lousse sur le p'tit mousseux du jour de l'an... Mais là je ne sais plus. J'ai un peu honte d'avoir négligé ainsi le dossier procréation, moi qui en plus avais déjà pris une longue pause de presque 6 mois cette année... J'veux dire, si j'essaie 6 mois par année sans y mettre les efforts qu'il faut, j'peux-tu encore me plaindre si ça marche pas???!

Bref, attachez vos tuques. Ça se pourrait que je recommence mon sérophène dès les prochaines règles, finalement, et que je passe un Noël sur les bouffées de chaleur au lieu d'être sur le p'tit Cabernet Sauvignon :-)

*****

Vous ai-je déjà parlé de mon travail ?
J'enseigne la musique, des cours privés.
Aujourd'hui, une de mes élèves, que j'aime bien, m'a demandé tout inocemment pourquoi je n'avais pas d'enfant. Elle a 10 ans.

Je lui ai expliqué le plus calmement possible que j'avais un genre de pseudo-maladie qui faisait que je ne pouvais pas en avoir (je sais, c'est exagéré, et inexact, mais bon, c'est une enfant, et je n'avais pas envie d'entrer dans les détails, alors j'ai simplifié au max...).

"C'est triste. Tu ferais une bonne maman", qu'elle m'a dit, comme si de rien n'était.

C'est bête, ça me fait triste et joyeux en même temps.. Bouhou!!