Eh ben voilà. Je m'attendais à ce qu'on ne me rappelle que lundi pour me donner le résultat de ma prise de sang... et...
C'est positif... !
Comme vous pouvez le voir, je n'arrive pas vraiment à écrire "je suis enceinte", même si le médecin m'a confirmé que mon taux de 122 ui/l correspondait bel et bien à une grossesse toute débutante, deux semaines à peine. Le "je suis enceinte", ce n'est pas pour tout de suite. En ce moment, je suis tout sauf enceinte, je suis perturbée, je suis contente, je suis affreusement inquiète, je suis hypocondriaque, je suis méfiante, je suis une fille avec un test positif déjà jeté aux poubelles qui veut y croire, mais qui ne veut pas y croire en même temps...
Je suis bien décidée à vivre ça autrement que la première fois, que ça se termine tôt par une fausse couche ou non. À faire tous les efforts possibles pour ne pas passer mon temps à être folle d'inquiétude. À m'occuper. À me changer les idées. Ça m'attriste quand même un peu, de songer que je devrais sauter au plafond, et de voir que l'idée de faire une autre fausse couche me paralyse à ce point. Je ne veux pas y penser, je ne veux pas rêver à la bedaine que j'aurai peut-être, aux idées de noms, aux petits organes qui se formeront bientôt peut-être, tranquillement... Tout ça n'est qu'un gros peut-être, je ne suis moi-même qu'un gros peut-être, voilà. Je ne suis que peut-être enceinte. Rien n'est encore gagné. Pour le moment, ça me soulage de tout plein de trucs, c'est vrai... du genre "je peux ovuler encore", et aussi du genre "le metformin a marché". Pour le reste, pour la joie d'être de futurs parents, pour le sautage au plafond, on repassera, je pense. Ça viendra bien quand j'aurai constaté que c'est bel et bien là, bel et bien vrai, et que ça tient bon. C'est fou, je n'arrive même pas à écrire "bébé". Pour le moment, c'est "ça".
L'endocrinologue avait bien spécifié dans mon dossier de cesser le metformin dès la confirmation d'une grossesse... Moi qui ai tant détesté ces foutues pilules, voilà que je me sens comme une addict: j'ai déjà lu quelque part (sur le net sans doute) que certaines filles ont pu continuer le metformin durant les premiers mois de grossesse, que ça pouvait réduire les risques de fausse couche due aux OPK... J'aurais bien voulu, moi aussi, me sécuriser en continuant le traitement. Me dire que là, au moins, j'ai quelque chose qui est sensé travailler pour moi. J'ai peur que mon corps à lui seul ne soit pas capable de gérer tout comme il faut, j'ai vraiment perdu ma confiance en la nature...
Bref, je vais quand même suivre la recommandation de la spécialiste. Mon médecin, tellement gentil et à l'écoute de mes angoisses, m'a donné une requête pour me permettre de passer une autre prise de sang vendredi prochain. Ainsi on verra si le taux d'hormone augmente correctement. C'est bien, mais je crains qu'à la longue ce genre de façon de faire ne fasse qu'augmenter mon angoisse et mes inquiétudes... Je ne veux pas trop leur laisser la parole; j'ai l'impression qu'il y en a tellement, et qu'elles sont si grandes... que si je les écoute trop, elles vont me submerger totalement...
Eh bien voilà! C'est quand même une bonne nouvelle! Mais bon, comme mon titre l'indique... prière de faire comme d'habitude, et de ne pas vous confondre en félicitations. Je suis heureuse, mais je ne flotte pas naivement sur un nuage. J'attends encore. Dans ma tête, je ne suis pas encore une future maman. Je suis une future future maman, peut-être... Je suis une infertile fécondée. C'est déjà ça! :O)
C'est positif... !
Comme vous pouvez le voir, je n'arrive pas vraiment à écrire "je suis enceinte", même si le médecin m'a confirmé que mon taux de 122 ui/l correspondait bel et bien à une grossesse toute débutante, deux semaines à peine. Le "je suis enceinte", ce n'est pas pour tout de suite. En ce moment, je suis tout sauf enceinte, je suis perturbée, je suis contente, je suis affreusement inquiète, je suis hypocondriaque, je suis méfiante, je suis une fille avec un test positif déjà jeté aux poubelles qui veut y croire, mais qui ne veut pas y croire en même temps...
Je suis bien décidée à vivre ça autrement que la première fois, que ça se termine tôt par une fausse couche ou non. À faire tous les efforts possibles pour ne pas passer mon temps à être folle d'inquiétude. À m'occuper. À me changer les idées. Ça m'attriste quand même un peu, de songer que je devrais sauter au plafond, et de voir que l'idée de faire une autre fausse couche me paralyse à ce point. Je ne veux pas y penser, je ne veux pas rêver à la bedaine que j'aurai peut-être, aux idées de noms, aux petits organes qui se formeront bientôt peut-être, tranquillement... Tout ça n'est qu'un gros peut-être, je ne suis moi-même qu'un gros peut-être, voilà. Je ne suis que peut-être enceinte. Rien n'est encore gagné. Pour le moment, ça me soulage de tout plein de trucs, c'est vrai... du genre "je peux ovuler encore", et aussi du genre "le metformin a marché". Pour le reste, pour la joie d'être de futurs parents, pour le sautage au plafond, on repassera, je pense. Ça viendra bien quand j'aurai constaté que c'est bel et bien là, bel et bien vrai, et que ça tient bon. C'est fou, je n'arrive même pas à écrire "bébé". Pour le moment, c'est "ça".
L'endocrinologue avait bien spécifié dans mon dossier de cesser le metformin dès la confirmation d'une grossesse... Moi qui ai tant détesté ces foutues pilules, voilà que je me sens comme une addict: j'ai déjà lu quelque part (sur le net sans doute) que certaines filles ont pu continuer le metformin durant les premiers mois de grossesse, que ça pouvait réduire les risques de fausse couche due aux OPK... J'aurais bien voulu, moi aussi, me sécuriser en continuant le traitement. Me dire que là, au moins, j'ai quelque chose qui est sensé travailler pour moi. J'ai peur que mon corps à lui seul ne soit pas capable de gérer tout comme il faut, j'ai vraiment perdu ma confiance en la nature...
Bref, je vais quand même suivre la recommandation de la spécialiste. Mon médecin, tellement gentil et à l'écoute de mes angoisses, m'a donné une requête pour me permettre de passer une autre prise de sang vendredi prochain. Ainsi on verra si le taux d'hormone augmente correctement. C'est bien, mais je crains qu'à la longue ce genre de façon de faire ne fasse qu'augmenter mon angoisse et mes inquiétudes... Je ne veux pas trop leur laisser la parole; j'ai l'impression qu'il y en a tellement, et qu'elles sont si grandes... que si je les écoute trop, elles vont me submerger totalement...
Eh bien voilà! C'est quand même une bonne nouvelle! Mais bon, comme mon titre l'indique... prière de faire comme d'habitude, et de ne pas vous confondre en félicitations. Je suis heureuse, mais je ne flotte pas naivement sur un nuage. J'attends encore. Dans ma tête, je ne suis pas encore une future maman. Je suis une future future maman, peut-être... Je suis une infertile fécondée. C'est déjà ça! :O)